Skip to main content
CENTRE BANYEN VOUS PROPOSE
QUELQUES PLANTES PEU CONNUES A DECOUVRIR


PREMIERE PLANTE
Cette plante, de la famille des Urticacées (Urera baccifera), est originaire d’Amérique.  Elle est connue sous différents noms : Ortiga brava, pica pica, Chichicaste, purichi, pringamosa, pauvre femme, chigger, Guaritoto, ishanga, effraie le diable, scratchbush, mala mujer, nigua, guêpes Manman ou Maman guêpes, et Urtiga bronca.  A Vallue, les paysans l’appellent « Lang bèf » (langue de bœuf), ou encore dans d’autres zones « galgal ». 

C’est une plante couverte d’épines et de poils urticants (même sur son tronc, des épines qu’il ne faut pas toucher).  Il y a pleins de petites glandes qui contiennent de l’acide formique.  La piqûre provoque une sensation de brûlure qui peut durer plusieurs heures, voire toute la journée, et peut s’accompagner d’une éruption cutanée et même de fièvre si une surface de peau importante est touchée.  Pour calmer la douleur, certains recommandent d’appliquer du jus d’orange amère sur la partie affectée.

Cette plante toxique a aussi des propriétés médicinales assez incroyables. A Cuba, sa racine est utilisée en décoction pour faire partir les calculs rénaux.  Au Brésil, une infusion des feuilles fraîches est considérée comme diurétique. En Équateur, les feuilles sont utilisées dans le traitement des douleurs musculaires. Les indiens Waorani  utilisent cette plante pour soulager tous types de douleur : musculaires, arthrite, morsures de serpent, piqûres d’insectes. En Amazonie colombienne, les racines sont connues pour avoir des propriétés antihémorragique. Une décoction de racines est utilisé dans le traitement de la gonorrhée.   

A côté de ces usages traditionnels, la science lui reconnait certaines propriétés médicinales.  Selon des chercheurs du Costa Rica, la plante Chichicaste (Urera baccifera) a une activité anti-inflammatoire, aussi des propriétés analgésiques et même à un niveau clinique!

Source @article sur internet par Cécile Mahé (La sorcière et le médecin).

SECONDE PLANTE
Le nom de cette plante n’est pas recensé dans la littérature.  Les paysans ne connaissent pas non plus le nom.  C’est une plante épineuse (au niveau tronc et feuille recto verso), comme l’Urera baccifera.  

Les feuilles se rapprochent de l’aubergine sauvage (Zanmorèt ou Solanum torvum, de la famille Solanaceae - Solanacées), tout en étant plus épaisses et fermes. Il s’agit d’une variété naine qui pousse entre les herbes, dont les fruits mûrs rouges et ovales ressemblent à ceux de la douce-amère (Solanum dulcamara).  

Le collet étoilé ressemble à celui de l’aubergine et de la tomate, les graines étant nombreuses et d’un jaune doré.   Les fruits mûrs se prêtent bien à la décoration.  Mais, étant donné que toutes les plantes de la famille des solanacées contiennent des alcaloïdes stéroïdiens neurotoxiques, très répandus surtout dans les fruits, mieux vaut ne pas les consommer.




Comments

Popular posts from this blog

Caïmite ( Chrysophyllum cainito  L. ) Famille :  Sapotacées Nom de l'arbre :  Caïmitier Floraison :  Septembre à octobre Fructification :  Janvier à mars Dimension du fruit :  de 3 à 11 cm Chrysophyllum cainito  ou  caïmitier ,  caïnitier  est un arbre fruitier exotique, des régions tropicales, du genre  Chrysophyllum  et de la famille des  Sapotaceae . Son fruit comestible est appelé pomme de lait.   Selon Carib Fruit, le caïmitier est o riginaire des Grandes Antilles.   Il a conquis les Petites Antilles puis l'Amérique tropicale. Son nom provient de celui donné par les Indiens Taïnos. Le caïmitier est principalement cultivé aux Antilles . C'est un arbre auto-fertile  qui mesure entre 6 et 30 m de haut. Son feuillage est persistant. Il a la particularité d'avoir des feuilles vert brillante dessus et brun doré duveteuse dessous. L'arbre est apprécié en horticulture .   Il se cultive pour sa valeur ornementale ou décorative. Son frui
L’Agritourisme à Vallue : enjeux socioéconomiques et perspectives Par Abner Septembre, Centre Banyen L’agritourisme est encore une filière touristique mineure, comparée à d’autres filières du tourisme alternatif comme l’écotourisme, le tourisme rural, le tourisme communautaire ou encore le tourisme solidaire.    Toutefois, ilgagne peu à peu en intérêt et importance dans pas mal de pays, dont certains en ont même fait leur spécialité et ont multiplié les sites d’accueil où les visites affluent.    Aux États-Unis, par exemple, certains estiment que le nombre de fermes qui pratiquent l’agritourisme a quasiment doublé entre 2002 et 2007 (Gil Arroyo  et al ., 2013), alors que dans d’autres pays comme l’Italie ou le Québec, de nouvelles lois sont formulées pour accompagner le dynamisme de l’agritourisme. En Haïti, cette filière du tourisme alternatif est encore très peu connue, bien qu’elle existe dans les faits.   Des initiatives sont en cours, par exemple, à Fond Jean Noël via la